La Jaguar Type E est dans la collection Prestige et Collection

La dernière vraie Jaguar de sport chez Prestige et Collection?

La Jaguar Type E est devenue une icône, en effet difficile de dessiner une voiture plus élégante tout en restant sportive. Prestige et Collection vous présente ce bijou incontournable.

Lorsque Jaguar dévoile sa Type E au salon de Genève en mars 1961, c’est la surprise totale. Surprise, car personne n’avait eu d’informations préalable sur la future Grand Tourisme de la marque de Coventry, et également parce que la ligne de la Type E a totalement subjugué les foules. Une ligne signée William Lyons, un châssis sportif tout en restant confortable (pour l’époque) et des performances de premier ordre caractérisait alors la nouvelle Jaguar Type E. Sans parler du prix sans concurrence alors, puisque 3 fois moins cher qu’une Ferrari et deux fois moins qu’une Maserati…

La Type E, bien que rappelant la Jaguar Type D du point de vue de sa ligne, est pour l’époque d’une conception très moderne. C’est l’aérodynamicien Malcolm Sayer qui la dessina, sous le contrôle de William Lyons. Les évolutions et les modifications seront nombreuses tout au long de la vie du modèle, pour améliorer les performances, la sécurité, le confort, ou encore pour des questions de réglementation, particulièrement aux États-Unis, son principal marché. L’abandon du moteur six-cylindres en ligne en 1971 au profit d’un inédit moteur V12 Jaguar constitue l’une des modifications majeures.

En 1975, la Type E laisse la place à la XJS, moins sportive et moins chère à construire parce que fondée sur la plateforme XJ. 72 584 exemplaires de Type E ont été produits1, constituant ainsi l’un des plus grands succès commerciaux de Jaguar. Son allure et ses performances, qui la distinguaient des autres voitures du même segment, en ont fait aujourd’hui un mythe automobile symbolisant les Swinging Sixties.

A découvrir dans la collection Prestige et Collection

Jaguar Type E cabriolet en aquarelle

Jaguar Type E cabriolet en aquarelle réalisée par Philippe Lepape (disponible à la boutique)

Contexte et développement de la Jaguar Type E

La Type E est dévoilée au public le à l’hôtel-restaurant du parc des Eaux-Vives, le long du lac Léman, la veille du salon de l’auto de Genève2. Il s’agit du modèle coupé.

Histoire

La Type E est conçue au départ comme une automobile de compétition, évolution des D Type, elle est plus légère et équipée d’un moteur six-cylindres de 2,4 L développant 200 ch. Son nom était E Type A1, le « A » pour caisse en aluminium. Trois prototypes furent dessinés par Malcolm Sayer (en), en 1957 et 1958. L’usine en décida la commercialisation en 1959 avec une version en acier plus « Grand Tourisme », la E.

Ces modèles seront toujours beaucoup moins chers que leurs concurrents de l’époque (Ferrari, Aston Martin…). La vitesse maximum annoncée était de 240 km/h (150 mph) pour le modèle « presse ». La Type E, d’une ligne rappelant la D Type, n’était pas d’une conception complètement nouvelle : caisse autoporteuse monocoque avec un faux châssis en tubes carrés Reynolds à l’avant, c’était exactement le schéma des fameuses D de course. Quatre roues indépendantes, quatre freins à disques, une toute nouvelle suspension arrière dotée de quatre amortisseurs télescopiques avec ressorts intégrés et freins montés inboard contre le différentiel, le tout monté dans un berceau séparé.

La Type E est une voiture compliquée, coûteuse à entretenir du fait de sa conception, mais elle offre des performances et une tenue de route inégalées pour son époque. Son système de suspension arrière a été utilisé sur beaucoup de Jaguar, des Type S aux XJ en passant par la XJS. En 1961, ce fut un engouement extraordinaire dès qu’elle fut exposée dans les salons. Les vedettes et personnalités de l’époque l’achetèrent immédiatement.

Le coupé rassemble un interminable capot avec bossage central, un hayon arrière à ouverture latérale et un vaste espace pour les bagages, alors que le cabriolet dispose d’un coffre « symbolique ». Très rapidement un coupé 2+2 est ajouté à la gamme, avec deux petites places à l’arrière qui en faisaient presque une voiture familiale et qui pouvait être acheté avec une boite automatique (influence du marché américain).

Jaguar Type E Série 1 (1961-1967)

Jaguar E-Type Series 1 coupé.

C’est elle qui a fait naître le mythe et a inauguré l’ère des voitures de sport modernes. Présentée d’abord avec le célèbre moteur XK de 3,8 L six-cylindres, trois carburateurs SU, à double arbre à cames en tête (DOHC) de la Jaguar XK150S, cette série se décompose elle-même en deux versions selon la cylindrée du moteur, 3,8 (jusqu’en 1964) ou 4,2 litres. La puissance du moteur est de 265 bhp (boiler horsepower) soit 268,7 cv, et non de 265 cv comme on le lit souvent. Les modèles étaient d’abord déclinés en coupé ou en cabriolet, puis en 2+2 à partir de 1966. Le coupé deux-places n’est plus fabriqué à partir de la Série 3.

Les modèles de la série 1 se caractérisent par des phares carénés de verre, des demi pare-chocs antérieurs et postérieurs et des commutateurs de tableaux de bord type « aviation ». Les premiers modèles de 1961 à 1963 avaient un tableau de bord et une console centrale en aluminium ainsi que des sièges baquets et une boîte de vitesses Moss à première non-synchronisée, bruyante mais fiable. À partir de 1964, avec le passage à la 4,2 L, les sièges baquets firent place à des sièges inclinables plus confortables, et le tableau de bord et la console centrale furent recouverts de Rexine, un vinyle noir, au lieu de l’aluminium bouchonné. Le radiateur, le système de refroidissement et le ventilateur sont nettement améliorés sur la 4,2 L, puisque la 3,8 L est équipée d’un ventilateur électrique composé d’un moteur d’essuie-glace sur lequel est monté un morceau de fer tordu en guise d’hélice. Cette voiture est d’ailleurs peu utilisable dans une circulation moderne encombrée sans ventilateur d’appoint. La boîte Moss a été remplacée par une boîte Jaguar entièrement synchronisée, plus agréable sinon efficace.

Les tout premiers modèles de l’année 1961, jusqu’à , appelés « flat floor » (« plancher plat »), sont très recherchés, bien qu’ils soient plus inconfortables en raison de l’espace restreint réservé aux jambes. Le dessin très pur des deux versions (coupé et cabriolet) est dû à sir William Lyons.

Son prix de vente lors de mise sur le marché allait de 43 000 à 61 000 dollars environ. La série 1 est la plus recherchée par les collectionneurs, sa cote ne cesse de monter, particulièrement depuis le cinquantenaire en 2011. La version 3,8 L en cabriolet est la plus demandée.

(Source Wikipedia et L’automobile sportive)

JAGUAR TYPE-E MkI 3.8 Cabriolet 
MOTEUR
Type: 6 cylindres en ligne, 12 soupapes, 2 arbre à cames en tête
Position: longitudinal AV
Alimentation: 3 carburateurs SU HD8.
Cylindrée en cm3: 3 781
Alésage x course : 87 x 106
Puissance ch SAE à tr/mn: 265 à 5 500.
Puissance au litre en ch: 70,08
Couple maxi en mkg à tr/mn: 35,9 à 5 500
Couple au litre en mkg : 9,49
TRANSMISSION
AR
Boîte de vitesses (rapports): Manuelle 4 rapports Moss.
POIDS
Données constructeur en kg: 1 220
Rapport poids/puissance en kg/ch SAE : 4,60
ROUES
Freins : 4 disques Dunlop (Ø 280 mm AV et Ø 250 mm AR).
Pneus : AV et AR 6.40 x 15 Dunlop RS5 (205/70 VR 15).
PERFORMANCES
Vitesse maxi en km/h: 240
400 m DA en secondes: 15,2
1 000 m DA en secondes: 28,2
0 à 100 km/h : 7,4
0 à 200 km/h : ND
Consommation moyenne : 15 L/100 Km